RFID et la santé

Introduction

Vous allez passer plusieurs heures à table, assis a proximité un équipement RFID générant des courants induits et des ondes électromagnétique. Aimeriez vous savoir si vos gonades sont bien à l'abri ?

 

Je ne m'occupe pas que des aspects techniques, je m'assure de votre santé aussi.

 

 



Selon l'inria

Une étiquette RFID est passive, dans la mesure où elle n’embarque aucune source d’énergie. Ainsi, une étiquette seule n’émet aucune onde et n’est donc absolument pas dangereuse.

L’étiquette communique lorsqu’elle passe dans le champ d’un lecteur. C’est ce lecteur qui émet des ondes électromagnétiques à une certaine puissance. Suivant la technologie RFID, ces lecteurs peuvent émettre dans trois gammes de fréquences : 125 kHz pour les très basses fréquences (LF), 13,56 MHz pour les hautes fréquences (HF) et 900 MHz pour les ultra hautes fréquences (UHF). Les impacts de ces ondes sur le corps humain dépendent donc de la gamme de fréquences utilisée. Les champs électromagnétiques générés par ces lecteurs ont été mesurés en laboratoire, comme en rend compte un rapport de l'AFSSET, Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail, devenue Anses en 2010. Le champ émis dans les gammes LF et HF s’évanouit rapidement et n’est prépondérant que localement autour d’un lecteur. En tout cas, ces rayonnements restent inférieurs aux valeurs limites d’exposition des personnes préconisées par l’ICNIRP, commission internationale pour la protection contre les radiations non-ionisantes (champ magnétique maximum autorisé de 400 nT pour la technologie HF et 105 nT pour l'UHF). Bien que, dans les gammes de fréquences UHF, les champs magnétiques portent à plus grande distance, les mesures ont établi que les rayonnements ne dépassaient pas les limites d’exposition.

Ainsi, pour des individus n'étant exposés que sporadiquement aux ondes émises par des lecteurs RFID, le danger est faible. Cependant, dans le cadre d’une exposition continue, même à faible rayonnement, l’AFSSET préconise de respecter une distance minimale avec les lecteurs, de l'ordre de 20 cm.

Des recherches sont aussi menées sur de possibles incompatibilités électromagnétiques avec des dispositifs médicaux implantés, comme les pacemakers . Certains risques d'interférences ont été identifiés en laboratoire, mais aucun cas pratique n'a été signalé.

Une étiquette RFID, telle que décrite précédemment, est composée uniquement d’une antenne et d’une puce. Elle n’embarque aucune énergie propre et ne peut émettre que si elle est alimentée par le champ d’un lecteur. Si on équipe cette étiquette d’une batterie, elle devient active, et peut communiquer même en dehors du champ d’un lecteur. Les étiquettes communiquent ainsi de proche en proche et servent de relais pour acheminer les données lues jusqu’au lecteur distant. Ces étiquettes RFID actives rejoignent le concept des réseaux de capteurs. La problématique est alors différente. La bande de fréquence utilisée va de 900 Mhz à 2,4 GHz et se superpose au spectre du wifi. Cependant, les ondes des étiquettes RFID actives sont émises à très faible puissance et à moindre portée. Leur impact est donc limité.

 

Source : https://www.inria.fr/centre/lille/actualites/la-rfid-c-est-dangereux

daté du 20/05/2011



RFID et cancer

Ci dessous un lien plus fourni pour une etude Onde Electromagnetique /Cancer

http://www.cancer-environnement.fr/228-Champs-electromagnetiques-CEM.ce.aspx

derniere maj : 6 Février 2017.

 

Quelques extraits ci dessous :

 

Radiofréquences (RFID, téléphonie mobile) et cancer

 


En janvier et octobre 2009, l’Afsset a rendu publiques des expertises collectives qui actualisent l’état des connaissances biologiques et sanitaires de la RFID (identification par radiofréquence) et de l’ensemble des radiofréquences (RF). Le rapport Afsset sur les RF fait aussi le point sur l’exposition des populations, ses valeurs limites, la réglementation et les préoccupations sociales suscitées, et analyse les termes de la controverse publique.

 

     Identification par radiofréquence (RFID)

 

Les résultats de l’expertise Afsset ne permettent pas d’établir l’existence d’un risque sanitaire lié à l’exposition aux CEM émis par des systèmes d’identification par radiofréquence (titres de transports en commun, traçabilité des marchandises, etc.), systèmes souvent abrégés en RFID.

 

La RFID utilise les ondes radio pour identifier à distance, sans contact, un « objet » (marchandise, animal, personne) portant une « étiquette » radio. Certaines applications sont déjà très répandues dans la vie courante : identification d’animaux, titres de transport en commun, traçabilité des marchandises. Quatre bandes de fréquences, correspondant à des applications spécifiques, sont utilisées par la RFID. Ces fréquences vont des basses fréquences (125 kHz) aux hyperfréquences (5,8 GHz). Les étiquettes radio comportent une antenne associée à une puce électronique qui leur permet de recevoir et de répondre aux ondes radio émises par la borne de lecture. Dans la majorité des cas, seules les bornes émettent une radiofréquence, d’une puissance allant de 10 mW à 2 W, et les étiquettes sont des dispositifs passifs n’utilisant que l’énergie de l’onde radio émise par la borne.

Les résultats de l’expertise de l’Afsset ne permettent pas d’établir à ce jour l’existence d’un risque sanitaire lié à l’exposition aux CEM émis par des systèmes RFID. Toutefois, il est à noter que l’exposition professionnelle peut être plus importante que celle de la population générale.
 

 

     Radiofréquences (RF) 

 

  • Les radiofréquences sont les champs induits principalement par les téléphones portables et les antennes relais.
  • Elles sont classées cancérogènes possibles (groupe 2B) pour l’homme pour le risque de gliome par le CIRC.
  • Les niveaux d’exposition aux radiofréquences sont tous inférieurs aux valeurs limites d’exposition réglementaires.
  • La question des effets des antennes-relais de téléphonie mobile sur les symptômes rapportés reste ouverte et nécessite des études approfondies avec des effectifs suffisants et des protocoles de qualité.

 



Dans le domaine des RF, la progression de l’usage de la téléphonie mobile, et le déploiement de nombreuses antennes relais pour couvrir l’ensemble du territoire ont suscité des inquiétudes et une controverse publique. Celle-ci a été nourrie en particulier par un débat scientifique sur l’existence d’éventuels effets non thermiques des RF sur les mécanismes cellulaires et d’éventuels effets sanitaires d’expositions environnementales à faible niveau. On considère que cette progression rapide de l’usage des téléphones portables impose de rechercher un éventuel impact de leurs rayonnements sur la santé, et notamment s’ils majorent ou non le risque de cancer de la tête et des autres organes proches de ces émetteurs (INCa, 2009). Ces téléphones communiquent sur des gammes de fréquence élevées, pénétrant jusqu’à un centimètre dans les tissus exposés.

En 2009, l’Afsset a produit un rapport d’expertise collective sur les radiofréquences. L’originalité de ce rapport réside dans la prise en compte de l’ensemble des RF supérieures à 400 MHz, et non pas seulement la téléphonie mobile (à l’exclusion des applications de RFID qui ont fait l’objet d’un rapport distinct). Ce rapport repose sur l’analyse d’un très grand nombre d’études publiées au cours des cinq dernières années.

S’agissant de l’exposition des populations, l’Afsset note que « le téléphone mobile reste très largement le principal mode d'exposition aux champs radiofréquences, en comparaison notamment à l'exposition générée par les antennes relais ». Les niveaux d'exposition aux RF sont « tous inférieurs aux valeurs limites d'exposition réglementaires et même souvent très en dessous de ces valeurs limites ».
Les données issues de la recherche expérimentale disponibles n’indiquent pas d’effets sanitaires à court terme ni à long terme de l’exposition aux RF. Les RF n'exercent ni effet perturbateur sur les grandes fonctions cellulaires, ni stress sur les cellules. Elles n’auraient pas non plus d'effet génotoxique à court ou à long terme, ou mutagène. Elles n’augmentent, ni ne diminuent l’incidence de cancers et n’affectent pas non plus le système nerveux ou le fonctionnement du système immunitaire. Des interrogations demeurent cependant pour les effets à long terme, même si aucun mécanisme biologique analysé ne plaide actuellement en faveur de cette hypothèse. Par ailleurs, la croissance de l'utilisation du téléphone mobile n'est pas corrélée aux tendances temporelles d'incidence ou de mortalité des tumeurs cérébrales.

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Le développement de technologies utilisant des CEM de fréquences supérieures à 2 GHz (réseaux Wi-Fi et WiMAX) rend pertinent l’examen des études épidémiologiques réalisées sur des populations exposées à des champs utilisant de telles fréquences : un excès de lymphomes et de leucémies a été observé dans trois cohortes de militaires exposés à des radars dont la puissance délivrée est de plusieurs ordres de grandeur supérieure à celle des réseaux Wi-Fi et WiMAX. Ce résultat montre que l’on ne peut pas à ce jour écarter la possibilité d’une association entre l’exposition aux radars professionnels de plus de 2 GHz et le risque de lymphomes et de leucémies. Cependant il n’a pas été observé de relation dose-effet et aucun mécanisme d’action n’est identifié. Enfin, se pose la question de la transposition de ces résultats à des niveaux d’exposition de beaucoup plus faible puissance.

 

Le rapport d’expertise de l’Anses 2013 sur les radiofréquences  a mis en évidence :

 

  • nombreuses études bien menées ne montraient pas d’effet des radiofréquences sur la santé.
  • Quelque unes montrent des effets biologiques (génotoxicité, effet physiologique sur le sommeil par exemple).

 

Il n’est pour autant pas possible aujourd’hui d’établir un lien de causalité entre ces effets biologiques décrits et d’éventuels effets sanitaires qui en résulteraient.

 

A propos des effets cancérigènes, les données agrégées disponibles indiquent que

 

  • le risque de gliome n’est pas significativement modifié par l’utilisation des téléphones mobiles en population générale pour des durées d’observation de moins de 15 ans (Anses, 2013).
  • ces données ne permettent pas d’exclure avec certitude, pour les utilisateurs « intensifs », une augmentation d’incidence faible des gliomes (inférieure à 20 %) ou un risque qui se manifesterait pour des durées d’induction supérieures à 15 ans

 

Des recherches complémentaires sont encore nécessaires pour mieux évaluer les risques potentiellement liés aux radiofréquences, notamment à long terme.

 

 
Note - mesure de l'exposition aux radiofréquences :

 

  • en champ éloigné de la source : on peut mesurer soit le champ magnétique soit le champ électrique. En pratique c’est la mesure du champ électrique qui est utilisée (exprimé en Volts/mètre).
  • en champ proche : il n’est pas possible d’utiliser la mesure du champ électrique et il faut recourir à la mesure du débit d’absorption spécifique (DAS) qui représente la quantité d’énergie absorbée par les tissus (exprimée en watts par kilogramme (W/kg)). Cette mesure est délicate : elle fait appel à l’utilisation de mannequins dont les propriétés électromagnétiques reproduisent celles des tissus étudiés, et ne peut être effectuée que par des laboratoires spécialisés.

 

Vous pouvez consulter la fiche Téléphone mobile et antennes relais: quelques repères sur les puissances pour plus d'information sur ce sujet.

 

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RFID

 

Dans son avis de 2009, l’Afsset recommande de poursuivre la veille scientifique en se focalisant notamment sur les fréquences intermédiaires qui ne sont pas déjà couvertes par la téléphonie mobile. Elle rappelle la nécessité que les fabricants ou intégrateurs de systèmes garantissent la sécurité, la santé et l’exposition des personnes (travailleurs et population générale). Enfin, elle préconise d’enrichir la normalisation de procédures d’expositions localisées et évaluables par des laboratoires de certification

 

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